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Claire Gédéon

J’ai eu la chance d’avoir deux grand-mères formidables, tout en étant des femmes ordinaires d’un même village de la campagne bretonne ; très entourées par leurs enfants et petits-enfants, elles m’ont laissé le souvenir de joyeuses assemblées intergénérationnelles, où chacun avait sa place.

Je leur dois ma vocation de médecin gériatre ; l’une d’entre elles est décédée chez elle en chauffant son café, l’autre a par contre connu une fin de vie triste dans un EHPAD où elle semblait déracinée.

J’ai eu la chance de rencontrer Anne il y a quelques années, et son projet a tout de suite résonné en moi, car je suis convaincue que les dernières années de vie d’une personne âgée peuvent être très belles, en dépit de la dépendance et de la fragilité, si elles se passent dans le flux de la vie d’une famille ou d’un entourage attentif. Je souhaite que « toits d’union » trouve bientôt son lieu de vie et je suis heureuse d’y apporter une petite pierre en participant à l’accueil des personnes de l’habitat inclusif.

Le collège de l'habitat inclusif